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Encore à cette heure l'équité fiscale est un leurre. La fraude a pignon sur rue, tout le monde s'en accommode, c'est plus commode.
Il n'est pas tout de l'écrire, de le proclamer, de l'afficher même dans un bureau de l'inspection cadastrale; il est devenu urgent après trente ans et plus de s' attaquer à la gabégie règnante dans le domaine de la 3F.
Partout il est dit transparence fiscale, et tout le monde s'accorde pour décrire l'opacité de la fiscalité directe locale.
C'est un sujet tabou, car les prytanes des collectivités municipales n'assument pas pleinement en majorité leur devoir de président de la commission communale des impôts directs locaux. Tout est clair pourtant dans les textes.
Ils demandent l'autonomie fiscale et ils se déchargent de leurs deniers sur un tiers: Etat ou pas, c'est une autre entité républicaine.
La loi de décentralisation de 1982 est un trompe l'oeil, en effet celui qui obtient la liberté d' autres mains que les siennes reste toujours un esclave. Les cordons sont toujours maintenus par l' Etat qui gère la fiscalité directe locale, il prend pour cela 8% de "démarque inconnue"...
Ils préfèrent maîtriser l'utilisation de leur recette qu'optimiser leurs rentrées fiscales directes locales.
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